Je peux comprendre que le Diable ait inventé les guerres, les maladies, les voisins. Mais les pauvres? Pourquoi les pauvres?
Je travaille à obtenir le statut d’employeur, et c’est la plaie. Les pauvres sont désespérants à réclamer de l’argent des garanties pour travailler. On croit rêver! Et pourquoi ne pas faire valoir des droits, tant qu’on y est??
Pour déclarer ma nounou une journée par semaine – le pauvre est volontiers paresseux – je me vois contrainte de démarcher la CAF, l’URSSAF, les CESU… Tout ça GRATUITEMENT pour que Bain-Marie apprenne les rudiments d’économie de français et mathématiques à cette charmante – et néanmoins odorante – pauvresse. C’est déprimant!
Faut-il être plus directif avec les classes inférieures? Halte aux enfants rois de sang corrompu!
Le pauvre de base est aisément reconnaissable à un intéressement ego surdimensionné et une allergie à toute frustration.
Mon conseil Nadine de Rothschild: les allergies sont très chics à condition qu’elles soient le fruit d’une consanguinité raisonnable. Et qu’elles coûtent très cher.
Paradoxalement, le pauvre est réfractaire à toute gratuité verticalité, ce qui montre le côté aléatoire de sa condition pécuniaire humaine. On a souvent tendance à continuer d’alimenter leur compte en banque ego parce qu’on a peur de sanctionner ces personnalités assez dépensières imbues d’elles-mêmes.
De toute façon, il y a peu d’intérêt d’empathie à développer avec ce genre de créature qui provoque toujours l’autre sur le terrain financier émotionnel. M’auront pas! Les méthodes de nos grands-mères ont fait leurs preuves: fascinons les foules avec une idéologie très ferme et méprisant l’argent la permissivité.
Sauf pour les fans de Livret A produits financiers placements à 45% macarons.
Jouisseurs immédiats de l’argent qu’ils volent dans toutes les tâches qu’ils persistent à dilapider différer, les pauvres se créent plus de problèmes de découvert bancaire frustration que les gens normaux qui se privent disciplinent au quotidien. Appliquez-vous, les nécessiteux mecs!
On exagère souvent le nombre de pauvres, ce qui leur donne l’occasion de se plaindre abondamment de leurs employeurs et allonge d’autant les formalités administratives.
Pffffffffff! Suis-je la seule de ma condition? Bon, oui, évidemment, mais à ce point-là…
Ma solution: je dis stop à la censure marxo-capitaliste et exige – à mon tour – le rétablissement immédiat du droit de servage.
Je retourne à mon repassage (vous ai-je dit que j’ai gagné ma centrale-vapeur dans un concours de Meilleure Repasseuse de l’Année?). Peut se brosser pour avoir des chocolats à Noël, la pauvresse, avec tout le flouze que je lui lâche!
heureusement : je ne sais pas lire les mots raturés , sans cela , l’allergie eut été apocalyptique …
je suis votre servante
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Ce point de vue aux accents odieux manque d’impartialité. Il existe des pauvres travailleurs et il existe des riches fainéants. La critique ‘marxo-capitaliste’ vise moins des indigences morales (répandus tant chez les pauvres que les riches) que des systèmes sociaux qui attribuent privilèges et handicaps au mépris du mérite réel.
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