Le jour le plus sanglant de l’Histoire de France mercredi, Nov 12 2014 

Le 22 août 1914, peu après le début de la Première Guerre mondiale, est un jour considéré comme le plus meurtrier dans l’histoire de France.

Ce jour-là, l’armée française dénombra 27 000 morts dans ses rangs, dont près d’un quart (entre 6000 et 7000) périrent au cours de la bataille de Rossignol en Belgique, quasi autant qu’à Waterloo.

Donc, si la belle-sœur de François-Ferdinand d’Autriche s’était abstenue de faire des sous-entendus graveleux au sujet de la réelle signification de la Triple Entente, on n’en serait pas là.

 
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Leçon de morale: amour sacré de la Patrie mardi, Nov 11 2014 

En ce sinistre anniversaire, je me recueille en pensant à ceux qui ont donné leur vie pour nous et admets être soulagée que Poilu n’en soit pas un.

La patrie, c’est notre espoir et notre foi dans l’avenir que nous préparons, c’est un commun idéal auquel nous travaillons avec nos compatriotes vivants; nous l’avons reçu de nos aînés et nous le transmettrons, épuré – je vous laisse deviner par quel moyen – et embelli, à nos successeurs.

Aimer sa patrie, c’est être résolu à défendre son indépendance, son intégrité contre tout étranger hostile qui voudrait l’asservir ou la diminuer; c’est consentir, le cas échéant, comme l’ont fait nos héros de la Grande Guerre, à verser pour elle jusqu’à la dernière goutte du sang de sa belle-sœur.

Poutouilles affectueuses!

 
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Les gens bien se font chier. mercredi, Nov 5 2014 

A Versailles, pas de lieu d’aisance, si bien que courtisans et visiteurs se soulagent où ils peuvent, rendant l’atmosphère du château irrespirable. La preuve qu’ils n’étaient pas des princesses – du moins pas tous!

Pour ma part, je n’émets que des pétales de rose tièdes et éventuellement des paillettes en cas de soirée mojitienne.

Les 274 chaises percées du palais sont réservées aux ducs, princesses et princes qui profitent de cette « activité » pour recevoir et discuter entre amis, donnant à ces chaises le nom de caquetaires.

(suite…)

Le champagne, œuvre du Diable lundi, Juin 30 2014 

Jusqu’au XVIII ème siècle, les Français pensaient que les bulles du champagne étaient l’œuvre  de ma belle-sœur  des francs-maçons du Diable.
C’est ainsi qu’en 1694 Louis XIV, le pauvret, se voit interdire par sa femme son médecin la consommation de ce vin, prétendument mauvais pour sa goutte. N’im-por-te-quoi!

 

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Il avait goûté ce vin pour la première fois en 1654  lors d’une soirée privée à laquelle je l’avais convié et ce fut dès lors sa boisson favorite jusqu’à la funeste interdiction sus-mentionnée.

Le champagne est alors blanc ou rouge, mousseux ou tranquille. On le consomme à table, on l’utilise en cuisine et toute la cour l’apprécie. Moi, en tout cas, j’adore!

Le Régent – cet être infréquentable – n’organise pas ses partouses  soirées libertines sans champagne et madame de Pompadour dit que « ce nectar est le seul qui laisse les femmes belles après l’avoir bu »!

M’est avis que le Régent a un avis différent et que madame de Pompadour ne pompe rien côté nectar, si je peux me permettre.

 

Louis XV apprécie le champagne mousseux (les caves de Sèvres en comptent plus de 50 000 bouteilles en 1733, choisies pour la quasi totalité dans ma cave personnelle, que je consens à ouvrir aux hôtes de prestige comme par exemple les rois, capitaines d’industrie – except pet-food – ou familles illustres dépourvues de belles-sœurs) et adopte le champagne tranquille vers 1740.

On peut ainsi dater l’embourgeoisement du souverain de façon relativement précise.

 

N’empêche que Fagon, le médecin de Louis XIV décrète que le vin de Bourgogne est meilleur à la santé et on n’a toujours pas prouvé qu’il avait tort.

J’dis ça, j’dis rien, moi…

Vive la Bretagne!

 
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L’achat de la Corse jeudi, Juin 19 2014 

En mai 1768, afin d’honorer une dette envers la France entièrement due à l’ancêtre de ma belle-sœur (que cette vermine soit maudite sur trois générations), la ville de Gênes propose de céder la Corse à la France.

Louis XV accepte mais les Corses refusent car ils sont naturellement et viscéralement hostiles à ma belle-sœur. Ils se révoltent et battent les 7500 Français venus prendre possession de l’île.

Ils déclarent à Louis XV: « Plutôt crever que de plier devant cette grue, vile représentante de l’impérialisme monarchique totalement anti-prolétaire! » (ou quelque chose d’approchant, je maîtrise mal le corse du XIXème siècle)

Un an plus tard, ce sont 22000 soldats qui débarquent, bain de sang épouvantable dont ne réchappent que peu de Corses.
Parmi ces survivant, un couple dont la femme est enceinte et déclare: « Mon fils sera le vengeur de la Corse! »
Trois mois plus tard, elle mettra au monde un petit Napoléon.

 

L’origine du kir dimanche, Juin 15 2014 

J’inaugure aujourd’hui une nouvelle catégorie: l’Histoire de Marie-Torne. On y retrouvera des anecdotes de l’Histoire, les petites histoires de la Grande.

Aujourd’hui: l’origine du kir.

Le nom de cet apéritif ne doit rien à ma belle-sœur, quoi qu’elle en dise (vous allez voir que bientôt elle va prétendre que le mojito est un plagia de son cocktail familial et ancestral, cette gourde arrogante).

On doit donc cette astucieuse association au chanoine Félix Kir – heureux homme – qui était maire de Dijon ( jon)  et dernier député de la Vème République à siéger en soutane. Il décida d’adoucir son bourgogne aligoté jugé trop acide avec de la crème de cassis, dans des proportions 2/3 – 1/3.

Après, il a fait sa pub dans les soirées à la mode et le blanc-cass finit par porter le nom de kir.